Désespérant tennis féminin…

Au secours ! Billie-Jean, Martina, Steffi, revenez par pitié ! Il y a trois ans je m’affligeais de ce tennis féminin qui versait déjà dans la monotonie, l’ennui, voire la désespérance.

C’est pire aujourd’hui. Ces demoiselles cognent, hurlent, et n’amusent plus personne. Et surtout, elles ne s’amusent plus elles-mêmes. Elles s’emmerdent pour être clair et à peine vulgaire. Et nous emmerdent à longueur de Grands Chelems, seuls tournois où à la rigueur on veut bien les observer d’un oeil distrait et curieux entre deux matches de Federer, Djokovic, Murray, Nadal (quand il joue), et une vingtaine d’autres, y compris des Français…

Elles s’entraînent certainement dur, mais à quoi ? A taper dans la balle comme des dingues, plus fort que les autres bien sûr puisque c’est devenu la seule loi. Et que croyez-vous qu’il arrivât ? Que le tennis féminin mourût, pardi. Elles n’ont plus de main ces robotes, je veux dire plus du tout de ruse, de finesse, même plus dans leurs fringues.

Azarenka, numéro 1 mondiale du râle et du stress

En tête de gondole de supérette, l’horripilante Victoria Azarenka, numéro 1 mondiale du râle et du stress, comme en demi-finale de l’Open d’Australie, ne fait pas grand chose pour nous séduire. Son unique et réel mérite, je le lui accorde (en boyau synthétique), est de travailler à merveille son jeu de consolidation de compte en banque. Pour le reste, la Biélorusse du Belarus ou de Biélorusie, on ne sait plus, nous a arboré en finale à Melbourne, sous sa jupette couleur chair, un panta-court anti sexy et du pire effet, genre Nadal il y a quelques années…

Contre l’insipidissime Na Li, elle y a poussé comme à son habitude des cris bestiaux à chacun de ses coups de bête et s’est évertuée à ne strictement jamais sourire ou encore moins plaire au public qui de toute manière l’avait prise en grippe depuis qu’elle avait simulé une blessure deux jours plus tôt alors qu’elle s’était réfugiée au vestiaire pour cause de stress

Pour ne pas m’acharner exclusivement sur cette poupée néanmoins méritoire sur le plan de l’effort, je pourrais poursuivre sur la litanie de ses collègues qui la suivent tout au long de l’interminable classement de la WTA. Toutes plus lisses et imitatrices les unes des autres. A l’exception peut-être –  il en faut bien pour confirmer les règles (pardon) – de l’indestructible Serena Williams et de ses petites originalités ou de la dernière survivante du tennis de maman, j’ai nommé Francescha Schiavone

Mesdames, mesdemoiselles, montez au filet, amortissez, souriez, vous êtes filmées.

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