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Beckham, nouveau mot-clé Google en or du PSG…

Vingt ans de retard sur… Bernard Tapie ! En attirant la « marque » David Beckham sur les Champs-Elysées, le PSG-Qatar ne fait en réalité qu’adapter au foot les méthode du marketing de son temps et copier celles de ce bon Nanar avec l’OM, dès 1990.

Bernard Tapie, précurseur à l’OM de l’icône dans le foot !

Tapie avait « acheté » Franz Beckenbauer, entraîneur de l’Allemagne championne du monde et superstar planétaire du ballon rond. Nanar n’avait alors eu pour but d’utiliser Kaiser Franz que comme une tête de gondole. Le beau Franz lui avait en effet servi durant les quelques semaines de son séjour (« dingue », selon les propres mots de Beckenbauer) sur la Canebière d’accélérateur fantastique de particules financières, pour ses affaires d’abord et accessoirement pour l’OM (plus aucun arbitre n’aurait alors osé contre l’équipe d’un tel personnage accorder un but comme celui un an plus tôt inscrit par Vata… de la main).

Beckham est un Beckenbauer puissance x. Sur le plan commercial s’entend. La valeur sportive du mari de Victoria, à trente-sept ans, constitue évidemment un facteur dérisoire pour les nouveaux propriétaires du Paris Saint-Germain. Au moins cent milieux de terrain en Europe, et une bonne dizaine en France (ce qui veut tout dire), seraient une meilleure affaire pour le jeu parisien et une infiniment moins coûteuse sur le plan de l’investissement.

A court terme naturellement car, côté business, l’émir du Qatar voit plus loin qu’une dépense, certes exorbitante (le salaire du joueur et l’invraisemblable logistique qui gravite autour de lui, famille, agents, avocats…) mais rentable à long terme exactement comme l’achat de gisements de pétrole.

Pour son « référencement » mondial, le PSG s’offre un mot-clé exorbitant !

Beckham va donc exclusivement servir de lancement du  » produit PSG  » sur le marché mondial. Car Beckham, c’est quoi en 2011 ? Un nom, des coiffures, des tatouages, une épouse people, une activité fashion, des pubs, images universellement connues et reconnues par des centaines de millions de fans, midinettes, lecteurs et autres clients de salons de coiffure ! Pour preuve le battage médiatique déjà ahurissant avant même la signature de Beck’s. Une sorte de relais médiatique à la Facebook+Twitter+Google

L’objectif numéro 1 reste évidemment le développement de l’entreprise PSG, aujourd’hui plus ou moins réduite au cercle franco-français, à l’échelle mondiale. Dans une stratégie globale initiée depuis deux ans par un pays, le Qatar, déjà présent sur le maillot du meilleur club du monde, le FC Barcelone (contre 160 millions d’euros), et futur organisateur de la Coupe du monde de football (contre quelques millions de remboursements de frais aux dirigeants de la FIFA). Dans ce schéma, et comme l’on dit aujourd’hui, Beckham va servir à Paris (le club, la marque) de mot de « référencement », exactement comme dans un moteur de recherche. Et pour cela, il a fallu en payer le prix…

Mais la question à 800.000 euros (la rémunération mensuelle de l’icône) et ses solutions sont plus complexes. Comme pour tout lancement de produits (le PSG, ne nous y trompons pas), de marques, de parfums ou de modèles de voiture, la réussite (chiffre d’affaire, notoriété et pérennité engendrés) n’est en aucun cas garantie par l’injection de milliards de dollars venus de Russie, des Etats-Unis et du Golfe ou d’achats de mots-clé. La plupart, voire la totalité des clubs du gotha européen, c’est à dire mondial (Manchester United, le Real, Barcelone, le Bayern, le Milan AC et une poignée d’autres), n’ont fait qu’entasser des montagnes de dettes en aimantant les stars les plus fabuleuses… Le modèle économique est clairement à inventer. En attendant celui, le plus profitable à n’en pas douter, de la multiplication des pains…

Chabal Com’mutant et Bastareaud Com’ediante !

Sébastien Chabal qui se blesse avant le Tournoi et qui l’annonce d’un coup de fil à son sélectionneur mais surtout sur Twitter. Mathieu Bastareaud qui revient chez les Bleus et qui communique plus avec son « psy » qu’avec ses entraîneurs. Pas de doute, on est en 2010. Le sport ne peut plus vivre sans une « comm » adaptée à son temps, très adaptée même.

Chabal, pour la deuxième fois en quelques semaines, donne de ses nouvelles sur la toile. Il a tout compris. Sans passer par la case Marcoussis (où se préparent les joueurs de l’équipe de France et où ils sont obligés de répondre au moins une fois aux questions de la presse avant chaque match), plus aucun journaliste mal intentionné (c’est le vice qu’il leur prête en tout cas) ne viendra le titiller pour lui demander de plus amples précisions sur son forfait. Je voudrais bien connaître la réaction (la vraie) des sélectionneurs à cette fuite. Le Racingman sera-t-il sanctionné pour ce type de comportement pour le moins baroque ?

Bastareaud, lui, dont le cas est tout de même bien différent, adopte la technique plus éprouvée de l’explication bien apprise, bien étudiée, par le biais de moult interviews dans les journaux. En substance: « J’ai failli, j’assume, je fais appel à une psy et je ne ferai plus la même connerie ». Le problème, c’est que cette connerie (fausse explication de sa sortie nocturne controversée en Nouvelle-Zélande), il ne l’a toujours pas détaillée. On ne sait toujours pas ce qui s’est réellement passé cette fameuse nuit à Wellington.Alors, qui a raison dans sa façon de communiquer ? Celui qui n’a pas tort pardi !