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Leonardo et le PSG en « classe » tous risques…

Champion. Le PSG est déjà officiellement champion de France de l’avant-saison 2011-2012. Un grand champion au vu de la différence affichée avec la concurrence en une semaine à peine. Le club parisien aligne chaque jour des performances plus formidables que la veille. Quel beau jeu !

Hier à l’entraînement au Camp des Loges, les supporters en étaient béats d’admiration: « Le PSG est magique », s’esbaudissaient-ils à qui mieux mieux. En effet, Paris est tout simplement magique. Les millions sortent comme par enchantement du chapeau des nouveaux propriétaires qatariens  du club. Quarante millions en trois jours (Gameiro, Matuidi, Ménez, Douchez, Bisevac, Sissoko et Sirigu) en attendant le « prodige » Pastore que son actuel club de Palerme pourrait céder pour 44 millions et très certainement d’autres arrivées de petits génies du ballon. Ah oui, c’est prodigieux. Les cent trente millions de budget de recrutement annoncés pour les trois prochaines saisons pourraient être atteints en moins de quinze jours…

Le Paris Saint-Germain a eu quarante ans cette année, soit un âge que l’on qualifie généralement de mûr. Celui d’un « bon père de famille », quoi ! : propriétaire terrien, détenteur d’un Livret A, des louis d’or planqués sous le matelas et une assurance-vie en euros pour chaque mouflet. La saison dernière, il semblait bien que cette prudence avait enfin fini par devenir mère de sureté du côté du Parc. Au final, on n’avait pas flambé (5e) mais la « petite » équipe s’était plutôt bien entendue sur le terrain.

Leonardo fait ses courses chez Fauchon !

Mais non, cette fois, dans une ambiance miraculeusement déchaînée par les pétro-dollars, il faut aller vite, très vite. Dix fois plus vite. Et en football, pour foncer vers les titres, il faut acheter. Cher, très cher. Monsieur Leonardo, avec le chéquier ouvert, ne pratique pas les courses en supermarché. Ce sera Fauchon ou rien, les yeux curieusement fermés ou le regard troublé par ses éternelles et épaisses lunettes noires. Et on dit qu’en ces temps de crise, même place de la Madeleine, les consommateurs pleins aux as eux-mêmes ont de plus en plus tendance à vérifier la qualité et la provenance des marchandises avant de banquer.

Ce qui surprend encore de sa part, c’est que l’ancien joueur hors norme du PSG sait évidemment mieux que personne qu’une équipe n’est pas une somme d’individualités, mais souvent tout le contraire…

Mais enfin, puisqu’un certain Nicolas Sarkozy le dit, « Leonardo, c’est la classe absolue », nous allons le croire… au moins jusqu’à la fin du Championnat.

Nouveaux stades, on nous ment !

C’est le serpent de mer français. Les stades ont toujours chez nous été l’objet de discussions sans fin et le plus souvent stériles. Récemment, et après l’affaire du nouveau Jean-Bouin, ce sont les Fédérations Françaises de tennis et de rugby qui s’y mettent. Roland Garros, malgré des centaines de millions d’euros de rénovation depuis trente ans, ne convient plus à ces messieurs de la FFT. Pas plus que le Stade de France à ceux de l’ovale.

Il y a de quoi rigoler. Ou plutôt de pleurer devant les arguments avancés dans les deux cas. On nous dit du côté de la Porte d’Auteuil que la place n’est plus suffisante, qu’il faudrait des courts supplémentaires, un toit… et qu’il ne serait pas question d’argent dans tout ça (« que l’économie n’est pas un but en soi mais un moyen, dixit Gilbert Ysern, le directeur général de la FFT. Ce n’est pas qu’un effet de style de dire ça. Nous ne sommes pas dans une logique de rentabilité ») Je vais vous la dire, moi, la « logique », c’est que la Fédération sait parfaitement comment mettre la pression pour rentabiliser encore plus son bon vieux Roland, sa poule aux œufs d’or, qui lui ramène déjà des dizaines de millions d’euros par an et entretient grassement ses salariés depuis longtemps.Quand une telle pépite peut ramener encore davantage, il ne faut pas se gêner. Quelle que soit la solution trouvée pour l’avenir (Versailles, Gonesse ou toujours Roland, mais en plus vaste), il y aura presque un doublement des spectateurs en plus chaque quinzaine de fin mai-début juin pour le tournoi du Grand Chelem français. Et, partant, une colonne bénéficiaire largement accrue sur le bilan du trésorier. Donc, comme d’habitude, tous les lobbies de pression se mettent en marche (entre autres comme les députés UMP retournés par Nicolas Sarkozy, lui-même convaincu par… Bertrand Delanoë) mis en route par une Fédération habile à faire monter la sauce à droite ou à gauche. Comme vers la ville de Paris et son maire qu’elle menace sans le dire de quitter mais dont elle a forcément besoin pour mettre au pas les innombrables empêcheurs d’extension (écologistes, riverains, défenseurs des oiseaux du Bois de Boulogne…) au cas où elle resterait en place… Du coup Bertrand Delanoë fait l’effarouché et ne veut pas, évidemment pas pour des raisons électorales, que, après les Jeux Olympiques, Roland Garros dise adieu à la Ville lumière…

Et voilà que la FFR nous fait un sketch un peu similaire. Quoique déjà assez ancien. Cette fois,on veut nous convaincre qu’il est vital que l’équipe de France ait son enceinte à elle. Elle a pourtant le Stade de France. Mais là aussi, il nous est dit que l’écrin de Saint-Denis n’est pas dédié au rugby, qu’il manque un toit… et patati et patata. Pourquoi ne pas dire la vérité, toute simple. Encore une fois, ce n’est certainement pas pour les beaux yeux de la mariée que la Fédération nous sert ce plat. Alors pourquoi ? Ne cherchez plus. La FFR paie trop cher la location du SDF depuis 1998. Elle ne retire pas de bénéfices des matches du XV de France, à l’instar de ce que réalise la RFU en Angleterre où Twickenham est son partenaire privilégié. Cette situation est parfaitement ubuesque. Le Stade de France, qui est pourtant le siège d’un grand nombre d’événements polyvalents, ne compte pas de club résident depuis sa construction. Et doit par conséquent facturer des prix de location exorbitants pour rester à l’équilibre financier. Tout ça par la faute d’un aberrant contrat de fonctionnement qui stipule que l’absence d’un club résident doit être compensée par le versement d’indemnités payées par l’État, et donc vous et moi…

Du coup, la FFR en a marre, assez justement d’ailleurs. Elle n’hésite pas à monter le ton en faisant monter au créneau Serge Blanco lui-même, qui affirme que la décision a été prise de faire construire un stade (quatre sites seraient prêts à l’accueillir, à Bondoufle, Massy, Marne-la-Vallée et Sénart) pour le modique prix de construction de six cent millions de francs ! Toujours le bras de fer… Je serais prêt à parier que le loyer du SDF va baisser dans les prochains mois et que les dirigeants de l’enceinte dyonisienne se montreront soudain plus compréhensifs…

Pas de neige ni de Sarkozy à Vancouver

Nicolas Sarkozy, notre président baladeur ne le serait-il plus ? Trop occupé, paraît-il, il n’ira pas comme il l’avait laissé entendre à Vancouver pour l’ouverture des Jeux d’hiver. Dont acte. Mais c’est bien la première fois que Sarko invoque ce genre d’excuse pour ne pas se montrer à la face du monde en ce genre d’occasion. Que craint -il donc ? Ne pas pouvoir en profiter pour effectuer quelques descentes à ski avec Carla, parce que aucun flocon de neige ne tombe sur les pistes du coin…

Ce seront donc Roselyne Bachelot et Rama Yade qui s’y colleront à sa place pour représenter la France… Roselyne au curling, ça promet ! Je l’attends pour ses commentaires avisés au micro de Nelson Montfort…: « Quel sport formidable, si palpitant, je vais m’y mettre… » Rosy, n’oublie pas tes ballerines roses !

Armstrong et Sarkozy, déjeuner en paix

Nicolas Sarkozy apprécie Lance Armstrong. Et vice versa. Le déjeuner entre les deux hommes ce mercredi à l’Elysée n’est que le prolongement d’une admiration mutuelle qui les porte à s’envoyer régulièrement des compliments depuis des mois.

Sarko se moque des casseroles bruyantes du Texan qui de son côté défend le président français à tout bout de champ. Drôle d’association. A but lucratif ? On a tendance à penser que le septuple vainqueur du Tour a en tout cas pas mal à gagner dans cette histoire. Pour être clair, mieux vaut en ce moment se faire une bouffe avec Sarkozy qu’avec Martine Aubry. Disons que c’est un peu plus « tendance ».

Mais qu’ont-ils donc pu se raconter sous les lambris élyséens devant leur steack frites ? des histoires de contre-la-montre (Rolex) ? Ont-ils devisé de régimes alimentaires, de Barack Obama, ou tout simplement des nouveaux bureaux de la société du champion américain qui aurait l’intention de s’installer… à la Défense ?

Sarkozy et les petits Nicolas !

Notre président n’a pas encore effectué de voyage officiel… aux îles Sandwich. Pas demain la veille a priori. Ni de conseil des ministres à Pont-L’Evèque ou au McDo’ des Champs-Elysées. Le premier des Français a perdu sept kilos depuis un an et s’astreint en plus de ses randonnées pédestres (joggings), d’après Le Parisien, à un régime alimentaire tel qu’on ne devrait plus avoir recours aux ordinateurs pour gommer ses bouées abdominales latérales !

On savait Nicolas Sarkozy sportif, trop presque après son malaise vagal de l’été, mais de là à imposer son nouveau mode de vie à ses ministres ! Même la bonne Roselyne Bachelot fait s’évanouir ses kilos superflus. Hortefeux, Estrosi, Novelli et consorts marchent sur les traces, de plus en plus légères, du chef.

Donc, le temps n’est plus loin je pense où la ministre de la Santé pourrait s’aligner sur le marathon de Paris, avec ses ballerines roses bien entendu, et aux côtés du maire de la Ville qui devra aussi donner l’exemple (chaussures fuschia assorties). Christian Estrosi pourrait de son côté reprendre la moto. Pour Brice Hortefeux, je vois bien les terrains de foot de la Ligue 1, où il pourrait faire appliquer directement son plan anti-hooligans.

Pour le président lui-même, je le crois capable d’intégrer rapidement l’équipe de France de… basket. En meneur de jeu, bien sûr, et en alternance avec Tony Parker qui lui permettrait à la mi-temps de sacrifier à ses tendances people, en compagnie d’Eva Longoria…