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Lyon, Lille, Rennes, PSG et Marseille, quelle déprime !

Les clubs de foot français m’ont littéralement affligé cette semaine. Endormi pour être honnête. Trois pauvres buts en cinq matches. Un petit en trois de Ligue des Champions. Un Marseille à peu près acceptable à Arsenal mais sans véritable ambition offensive, voilà avec quoi mon canapé a échappé durant quelques instants à près de 450 minutes de mes ronflements devant mon poste…

A entendre ces messieurs, Deschamps, Garcia, Garde, Kombouaré ou Antonetti, les raisons de la platitude de cet encéphalogramme seraient plus mentales que technico-tactiques, comme l’on disait il y a peu. Naïveté, inexpérience… Bon, on veut bien, mais l’OM, Lyon, le PSG existent depuis quand au plus haut niveau ? Nos entraîneurs sont-ils des nouveaux nés nourris au sein ? Pas sûr du tout…

Avec Lyon, Lille, Rennes, et même le PSG ou Marseille, c’est le syndrome du « Dormez bonnes gens »…

Nos clubs sont plus certainement victimes d’un syndrome plus profond. Je pointe clairement du doigt un manque affirmé d’ambition. Je crois que nos Marseille, Lyon, Lille, Paris et Rennes sont indécrottablement timides, resserrés sur des objectifs réduits et se tenant tous par une main molle. On va jouer à Arsenal et la nécessité, presque vitale, vous impose de ne pas prendre de but. On affronte le grand Real Madrid, même chose, mais sans illusion avec pour ultime défi de ne pas prendre une rouste… Bon, on veut bien, mais avec ça on ne va pas très loin, on reste même carrément sur place. Et comme disait l’autre, quand on n’avance pas…

Que nous disent-ils encore ces coaches frileux ? Que la qualification est toujours envisageable si ils remportent leurs deux derniers matches… Ben voyons, mon colon ! Je vous parie que leurs adversaires vont les laisser faire… Non, messieurs. Que vous coûterait au moins des bribes d’ersatz de tentatives de jouer ? Même pas d’attaquer à outrance, je ne rêve tout de même pas de vous voir ressembler à l’inatteignable Dieu à deux jambes et deux bras Pepe Guardiola, mais au moins d’essayer. J’oserais jusqu’à vous demander de « feindre » de prendre votre chance.

S’il vous plait, chers clubs français, réveillez-moi…