Il y a quinze jours, on m’aurait ne serait-ce que soufflé à l’oreille que l’OM caracolerait en tête de la Ligue 1 et que le PSG se roulerait dans son ventre mou… je me serais pas mal bidonné de rire.
D’ailleurs, tout le monde était comme moi, excepté quelques fadas écroulés sur des vieux bancs de la Canebière. Oui, MDR, j’aurais été, comme on dit sur les réseaux.
Et pourtant, c’est le Marseille à l’agonie budgétaire qui gagne ses trois premiers matches pendant que le Paris à la trésorerie de banquier de la réserve de change chinoise n’en remporte pas un seul.
L’OM se pavane avec son Gignac sauvé des hamburgers et le PSG se fait huer avec ses stars déséchées. Le monde à l’envers on vous dit. Madame Dreyfus, qui ne veut plus lâcher un rond, se retrouve avec un effectif épais comme un radis du Kalahari mais à la faim de loup. Du côté de la Porte d’Auteuil, Leonardo nous rabache que l’envie est dans tous les shorts, mais Ibrahimovic et ses potes ne plantent que des choux… A la mode, à la mode…
La morale de cette histoire… c’est que tout fout le camp ma bonne dame, je veux dire ma Bonne Mère !