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L’OM se pavane sans fric, le PSG ne plante que des choux…

Il y a quinze jours, on m’aurait ne serait-ce que soufflé à l’oreille que l’OM caracolerait en tête de la Ligue 1 et que le PSG se roulerait dans son ventre mou… je me serais pas mal bidonné de rire.

D’ailleurs, tout le monde était comme moi, excepté quelques fadas écroulés sur des vieux bancs de la Canebière. Oui, MDR, j’aurais été, comme on dit sur les réseaux.

Et pourtant, c’est le Marseille à l’agonie budgétaire qui gagne ses trois premiers matches pendant que le Paris à la trésorerie de banquier de la réserve de change chinoise n’en remporte pas un seul.

L’OM se pavane avec son Gignac sauvé des hamburgers et le PSG se fait huer avec ses stars déséchées. Le monde à l’envers on vous dit. Madame Dreyfus, qui ne veut plus lâcher un rond, se retrouve avec un effectif épais comme un radis du Kalahari mais à la faim de loup. Du côté de la Porte d’Auteuil, Leonardo nous rabache que l’envie est dans tous les shorts, mais Ibrahimovic et ses potes ne plantent que des choux… A la mode, à la mode…

La morale de cette histoire… c’est que tout fout le camp ma bonne dame, je veux dire ma Bonne Mère !

Toulouse-Paris, assez parlé !

Stade ToulousainStade Français. Rien que l’évocation de ces deux appellations fait parler, causer, jaser. Et rend même certains un peu bêtes et méchants. Tiens, l’autre jour sur Twitter, quelqu’un a lancé sur le réseau que le fait de s’appeler « Stade Français » était déjà un signe de présomption ! J’ai eu beau répliquer que le nom du club parisien remontait à 1883, date de sa création par des étudiants en mal d’activité physique, qui se contentaient de se référer au « Stade » de l’Antiquité, et ne se rendaient certainement pas coupables d’un quelconque nationalisme mal placé en y accolant le mot « Français », je n’ai pas eu de réponse.De toute façon, la mission était impossible. Autant faire avaler du cassoulet à Max Guazzini ! Ah, mais me voilà à mon tour polémiste ! A dessein. D’abord parce que ça me délecte. Et ensuite parce que, convenez-en, ce quart de finale de Coupe d’Europe Toulouse-Paris, personne ou presque, et c’est dommage, n’en parle non plus au niveau du terrain. Ce match est, a été depuis pratiquement quinze ans, et restera longtemps comme une confrontation de « clochers ». Un affrontement de cultures. Une opposition d’idées. Une rencontre de personnalités, un combat de chefs. Qui de René Bouscatel ou de Max Guazzini a lancé le premier les hostilités à l’entournure des années 2000 ? Personnellement je m’en fous. Ces deux-là, je trouve, jouent bien leur rôle. Et ils ont bien travaillé. Pour leur club, et finalement pour les autres. Toulouse est la référence européenne du jeu, Paris est la référence européenne du nouveau rugby populaire. Tout le monde y a gagné.Mais curieusement cette semaine, la guerre psychologique d’avant-match n’a pas eu lieu. Guy Novès lui-même n’a déclenché comme à son habitude aucune arme sol-sol anti-Paris. Ce dernier, qui cumule il est vrai les emmerdements en tous genres cette saison, s’en est de son côté pris à la presse, stigmatisant un « lynchage médiatique », plutôt que de rajouter un des couplet vachards dont il a le secret en direction de l’adversaire. Je crois plus sûrement qu’il n’a pas digéré la biographie le concernant parue ces derniers jours.Pourquoi Toulouse et Paris sont-ils soudainement si sages l’un envers l’autre ? Les deux clans se sont recentrés sur l’essentiel, sans pour une fois s’éparpiller dans le superflu du verbe. Oui, je pense que ce coup-ci, l’enjeu est grand, plus grand qu’à l’accoutumée. Malgré le boulot accompli et les titres cumulés par l’un et par l’autre, un moment vient où les supporters, les actionnaires, les sponsors, s’impatientent. C’est la rançon de la gloire. Toulouse perd et c’est une saison qui sera bien difficile à sauver tant les Haut-Garonnais rament en Top 14. Des questions de fond, sur l’avenir, dans un club pourtant si attaché à la pérennité, pourraient même être soulevées. Si Paris s’incline, c’est le coup de massue supplémentaire, et dieu sait que le Stade Français en a pris cette année, celui qui peut assommer.Toutefois, je ne cède pas trop vite à la panique. Dimanche soir, le Stade Toulousain et le Stade Français auront gagné ou perdu. Un match.

Vivement les paris en ligne

J’avoue attendre impatiemment que les jeux soient enfin ouverts. Mais, messieurs les hommes politiques, ne faites pas les choses à moitié. Vous avez le devoir impérieux de nous permettre de jouer sur des événements vraiment intéressants, qui nous passionnent au plus profond de nous-mêmes.

Les questions que l’on soumettra au peuple chaque semaine devront être cruciales. Quelques exemples si le système était déjà en place:

Raymond Domenech tapera-t-il sur l’épaule de Karim Benzema mercredi lors de France-Autriche ?

– Le prochain jogging de Nicolas Sarkozy se fera-t-il avec son fils, Jean ?

Laure Manaudou prénommera-t-elle son futur enfant Mark, Alain, Michael, Kiki, Amaury Rachida ou Lolo ?

– La prochaine pub de Sébastien Chabal sera-t-elle pour Gillette, Tampax ou Smart ?

– Le prochain contrôle de Richard Gasquet révèlera-t-il des traces de: jus d’orange, d’aspirine ou d’herbes de provence ?

– Le prochain match de l’Angleterre sera-t-il retransmis sur: La chaîne histoire, XXL ou le circuit interne de la Sécurité Sociale ?

Pour les Jeux Olympiques à Paris. Alain Bernard, dis-nous oui!

Ah, les Jeux à Rio en 2016 !

Quand même, Copacabana c’est plus sexy que le fog londonien, les fraises à la crème  pourries de Wimbledon ou les coups de soleil sur la tronche des rosbeefs qui nous attendent en 2012 !

Du coup, tout ça nous remet l’eau à la bouche pour une candidature de Paris. Soit, le dernier coup, on a loupé notre affaire… Delanoë en tête de gondole, tu parles d’un teasing !

Mais aujourd’hui, je prétends que les choses ont changé. Et si on remettait le couvert pour 2020 ou 2028, il me semble que la Ville lumière aurait ses chances. Voilà pourquoi:

D’abord, on retirerait le beau Bertrand du casting mais on garderait ses idées. Eh oui, on a désormais le Vélib. Donc, toutes les compèt’ cyclistes des Jeux se feraient avec des vélos de la mairie… Pas besoin de vélodrome à construire, les parcours se feraient dans les rues de Paris, 100 millions d’euros d’économies. Et d’une.

Et de deux, pas de piscine non plus à creuser. On a déjà Paris Plage. On fait toutes les épreuves dans la Seine. Le 100 m nage libre sous le Pont Neuf, ça aurait de la gueule ! J’appelle tout de suite Alain Bernard pour avoir son avis. Tiens, encore 50 millions de moins.

Pour le rugby, qui sera olympique d’ici-là, pas de problème, le nouveau Jean-Bouin de Max Guazzini sera sorti de terre ! Et, d’une pierre deux coups, les maillots roses des Dieux du Stade pourront servir aux pépés de la gymnastique rythmique. Encore un paquet de pognon bien dépensé.

Enfin, je pensais que comme la plupart des compétitions étaient prévues dans le Bois de Boulogne (c’est absolument vrai) dans le dernier projet pour les Jeux à Paris, on  ouvrirait cette fois les compétitions à tous les genres sexuels. Finis les controverses ou les contrôles à n’en plus finir, comme aux derniers championnats du monde d’athlétisme, pour savoir si untel est un homme ou une femme.

Voilà, entre autres perspectives favorables, ce qui me fait dire que Paris a une très bonne carte à (re)jouer… Si vous avez d’autres idées, contactez-moi. Paris vaut bien une fesse.