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Ces psys du sport aux sombres desseins

Et un « psy » de plus. Pour le XV de France cette fois.

Les toubibs des neurones s’installent sur les terrains depuis quelques années. Pas vraiment étonnant. Surprenant même qu’on ne les ait pas appelés au secours plus tôt. Freud l’avait dit il y a cent ans, l’inconscient nous dicte une bonne part de nos comportements.

Mais il est où ce putain d’inconscient et comment il nous manigance ? Si certains l’avaient découvert, comme Raymond Poulidor, Michel Jazy, Didier Six, Amélie Mauresmo, Brian Joubert et bien d’autres, les journaux et les  livres de sport auraient eu des couvertures bien différentes. Et les cheminées de ces têtes fragiles se seraient recouvertes de bien davantage de trophées.

Ce qui m’ennuie, c’est que les nouveaux Raspoutine sont aussi mystérieux que le gourou maudit de la dernière impératrice de Russie. On les planque, comme celui de l’équipe de France de foot, Jean-Pierre Doly, amené par Raymond Domenech chez les Bleus (pour 5000 euros par jour d’intervention!). Pourquoi donc ? Parce que simplement leur efficacité est a priori encore bien aléatoire, à l’inverse des kinés, des physios, des rhumatos et des chirurgiens qui réparent la casse et obtiennent des résultats tangibles.

A Vancouver (où les psys sont paraît-il en masse) depuis une semaine, nos skieurs tricolores, pourtant brillants durant la saison, s’écroulent psychologiquement tandis que nos biathlètes « surperforment » et accumulent les médailles. Bizarre autant qu’étrange. Reviens, Sigmund !

Le fabuleux et fâcheux destin d’Amélie Mauresmo

Bravo Amélie Mauresmo. A l’heure où vous vous retirez du tennis, un palmarès et une carrière comme les vôtres vous valent incontestablement la reconnaissance éternelle de la patrie.

Mais comme, j’en suis sûr, un grand nombre de mes compatriotes, je crois que j’ai trop souvent pesté contre vos échecs répétés à Roland-Garros pour vous admirer plus encore. Combien de fois me suis-je prostré devant mon poste tous les mois de mai depuis les années 1990 en vous voyant sortie si piteusement d’un tournoi dont vous étiez favorite?

Dès que le printemps parisien pointait, votre raquette semblait peser des tonnes et vos adversaires paraissaient soudain gagner cinquante places au classement ! J’ai souvent rêvé de vous voir au moins en finale, et gagner, comme Yannick, avec qui vous n’avez pas voulu ou pu faire fructifier votre trop courte collaboration. Vous auriez définitivement conquis tous les coeurs, le vôtre n’ayant probablement pas connu tous les contentements que vous souhaitiez.

Ce n’est pas un reproche, c’est une question que tout le monde se pose. Possédiez-vous, tout au fond de vous-même, l’instinct de la tueuse, dont toutes vos concurrentes sans exception étaient dotées ? Si vous ne l’aviez pas, personne ne vous en voudra. Amélie, comme vous le proposait le philosophe: « Voulez-vous être heureuse ?, alors donnez du bonheur ». Vous en avez suffisamment donné.

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