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Jérémy Ménez ne m’énerve plus…

Il appartient incontestablement au gotha. Un gotha un peu particulier, celui de ceux qui vous agacent. Ils vous énervent, vous font monter la tension, comme ça en un rien de temps. Jérémy Ménez joue bien au football, formidablement bien même, mais on dirait qu’il ne veut pas des applaudissements.

Comme si les louanges l’ennuyaient, il vous gratifie après un fribble génial ou un but sublime comme contre l’Ukraine, d’une course stoppée ou d’un contrôle de balle de retraité. Et on ne le comprend plus parce que c’est si gros que l’on est persuadé qu’il vous nargue. Tel qu’il est, Ménez, dont on ne sait plus trop où placer les accents sur ses nom et prénom, ni les y ou z, est tout de même un garçon qui ménage de moins en moins ses efforts. Et c’est un progrès, immense.

Au Parc des Princes, il n’est plus sifflé depuis quelques mois par le public du PSG pourtant le plus difficile et le plus moqueur de France. Il attaque, passe, marque, et va jusqu’à défendre, le tout avec un pourcentage de fioritures et autres comportements ulcérants en baisse considérable. Tant et si bien qu’on ne peut plus s’en passer entre les Portes d’Auteuil et de Saint-Cloud. Et que même les journalistes s’en sont quasiment fracturé les doigts sur leur clavier en en faisant l’un des trois Fantastiques avec Pastore et Nene…

Ménez échappe au carton rouge puis fait un carton en bleu…

Mais Ménez est toujours Ménez. En équipe de France, par exemple, il n’a pas complètement usé son pouvoir magique d’exaspération. Face aux Ukrainiens, coupe de cheveux pourtant pour la première fois réglementaire depuis des lustres, il n’a donc pas dérogé à ses vieux principes. Des actions de grâce pure, des transmissions de balle au laser et un but de mutant qui a définitivement décontracté les Bleus. Et bien sûr trois ou quatre facéties de son cru. A la limite du loufoque voire du n’importe quoi à ce niveau, échappant au carton rouge par le bon vouloir de l’arbitre. Un comportement névropathique rendant absolument fou de rage Jean-Michel Larqué. L’ami Jean Mimi, plus qu’au bord du nervous breakdown, s’en est pris comme il sait si bien le faire au coupable à qui il aurait volontiers passé la corde au cou après son autre but, immanquable et parfaitement manqué.

Sévère, Jean-Michel, peut-être frustré de l’absence à ses côtés sur M6 de son vieux complice Thierry Roland. Trop sévère. Jérémy, moi, ne m’énerve plus. Pas plus que Laurent Blanc sur qui les coups de sang font désormais Pschitt… L’orage, dantesque, qui s’est abattu à Donetsk et a interrompu le match, est peut-être le signe que le coup de foudre entre Ménez et nous n’est plus si loin.

Jérémy Ménez et les peigne-culs…

Il suffit « seulement » d’une petite demi-heure, paraît-il, pour obtenir la nouvelle coiffure de Jérémy Ménez. C’est l’avis, très autorisé, de Pascal Raffy-Buge, l’un des plus distingués et respectés artistes de la planète cheveux. Trente minutes, c’est à la fois court et long. Parce que, selon ma coiffeuse à moi, l’on ne sait pas combien de fois il faut la retoucher cette coiffure pour qu’elle reste admirable. Un peu comme la barbe de Serge Gainsbourg dont il fallait bien entretenir le côté permanent de « trois jours », justement.

Donc, trente minutes – disons par semaine – pour arriver à ce résultat. Ma coiffeuse, elle encore, que j’ai été voir ce matin m’a confié que chacun faisait ce qu’il voulait côté capillaire. Et je l’approuve. Plus elle a de clients et plus je la vois enjouée ma chère amie, plus elle s’applique et plus on l’apprécie dans le quartier. Elle aime le tif, elle aime le poil bien travaillé et c’est quand même l’essentiel. Je l’ai questionnée mais elle n’a pas voulu m’avouer, solidarité professionnelle sans doute, si la coiffure « de putois » (c’est le nom officiel de l’oeuvre) de Ménez lui semblait réussie ou non.

Les réflexions sur sa coiffure ? Ménez s’en brosse…

Ce qu’elle m’a laissé entendre en revanche, son mari l’a hurlé la veille au soir devant PSG-Lille, c’est que l’attaquant parisien avait joué comme un pied contre les nordistes. Que sa prestation avait été indigne d’un client d’une telle renommée. Si l’on respecte si bien son merlan, heu… pardon son esthéticien(ne) capillaire, on doit se respecter soi-même, a-t-elle ajouté assez chafouine… D’ailleurs, Thierry Roland lui-même l’avait remarqué il y a quelques jours, se gaussant en direct de l’aspect « pas très très sexy » du Parisien déjà auteur d’un match de peigne-cul… A se demander si sa choucroute ne l’entraînerait pas vers un nouveau rôle de gate-sauce…

Alors Ménez est-il, contrairement à Samson, déstabilisé par son pudding « teinturluré » ? Il s’en défend et son bon pote Adil Rami a même voulu copier son look qui fait la joie de son coéquipier Mamadou Sakho. En tout cas, il n’a jusqu’à maintenant pas voulu, ou pas osé, dévoiler le nom ni l’adresse de son Figaro. Merci pour lui…