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Il faut botter l’arrière-train d’Anelka et de Ribéry

Oui, je sais, la mode est à l’éducation soi-disant moderne, à la psychologie douce adaptée aux bambins. Il faudrait même, selon certains parlementaires, interdire en France la bonne vieille fessée donnée aux enfants récalcitrants, dits « mal élevés ». Alors que méritent Nicolas Anelka et Franck Ribéry, les enfants terribles du foot tricolore ?

Le premier a insulté son sélectionneur en lui adressant à la mi-temps de France-Mexique un « sale fils de pute, va te faire enculer ». Le second aurait joué depuis des semaines le rôle de petit chef de cour de récréation, roulant ses petites mécaniques et imposant son insolente loi à tous ses camarades apeurés.

Le pire, c’est que ces deux mômes sans cervelle semblaient ces derniers temps avoir pris un peu de plomb dans leur tête. Anelka déclarait même il y a peu s’être mué en enfant sage et responsable. Après dix ans d’une carrière cahotique, guidée exclusivement par des frères-agents à la cupidité sans bornes, le natif de Trappes s’était marié en 2007 puis était devenu père de famille, semblant trouver enfin un équilibre jamais atteint jusque-là. Ribéry de son côté avait pris au Bayern une assurance si formidable depuis deux ans qu’on le croyait capable d’emmener les Bleus très haut. Dans les deux cas, fausse route, faux-semblants, tromperies sur toute la ligne.

Anelka aurait déjà dû être exclu des Bleus

Anelka s’est en fait menti à lui-même. Pas d’éducation, pas de réflexion, pas de mentor. Trop de lacunes pour un caractère aussi egotiste, une personnalité aussi renfermée. Il n’a pas pu, pas voulu prendre le bon chemin, errant de ville en ville, de clubs en clubs, croyant à chaque fois faire disparaître ses tourments derrière lui. Son passif en bleu, et notamment son incroyable mépris à l’endroit de Jacques Santini (« Pour me reprendre, il faudrait qu’il se mette à genou ! »), aurait déjà du lui valoir son exclusion de l’équipe de France. Pour Ribéry, c’est Zahia, qui un beau soir de 2009, a aperçu des gros billets dépassant de son portefeuille. Et Franck, étouffé par l’ampleur de la fumée nauséabonde de la révélation de son écart, est redevenu sans s’en rendre même compte l’ancien petit zonard de Boulogne-sur-mer.Les deux minots se sont cru des hommes. Nous aussi. Erreur. Monstrueuse erreur. La faute à qui ? A eux ? Oui. Mais c’est un peu facile. Ces deux-là ne donnaient plus aucune garantie depuis des mois. Domenech, le sélectionneur psycho-rigide, a comme toujours fait l’autruche. Quand ils ne sont pas mis au coin, les sales gosses persévèrent.

Plus d’excuses, je dis qu’il faut, outre des sanctions exemplaires et sans leur flanquer bien sûr de fessée, leur botter l’arrière-train…

Domenech était un illusionniste

Je n’en veux pas à Raymond Domenech. On ne peut pas en vouloir à un prestidigitateur de vous avoir fait des tours de magie. Car, de la part du sélectionneur, c’est bien d’illusionnisme dont il faut parler depuis six ans. Et il aurait simplement fallu ne pas l’inviter. Que l’incapable Fédération française de football ne l’invite jamais à ce poste.

Raymond aura finalement su, comme les grands mythomanes, nous faire avaler ce qu’il voulait et ce à quoi il ne croyait même pas. Au fond, la comédie a viré à la tragédie, non pas au soir de l’élimination de jeudi face au Mexique, mais, j’en suis convaincu, au lendemain de la dernière finale de la Coupe du monde.Tout le malaise vient de là. Les Bleus s’étaient hissés à ce niveau par le plus favorable des concours de circonstances. Le dieu Zidane avait bien voulu reprendre ses miracles. Et les Tricolores, derrière leur Moïse, avaient quasiment franchi la mer rouge. Quant à Domenech, alors déjà sur la sellette, il avait parfaitement su tirer parti de l’affaire.

Il avait réussi, par l’effet d’un exploit, dont il lui revenait environ 0,0001 pour cent de responsabilité, à prolonger son contrat de quatre ans comme sélectionneur. Tout à l’esbrouffe, à la « gueule ».

Et depuis quatre ans, Domenech nous a raconté n’importe quoi, nous a fait gober ce qu’il voulait, et a mené l’équipe de France au cimetière des éléphants. Jamais un sélectionneur national n’aura autant provoqué de dépit dans l’opinion francaise, qui a pourtant certainement cru, ou essayé de croire, jusqu’au deuxième but mexicain jeudi soir que l’espoir faisait vivre !

Il faudra un jour décrypter le cas Domenech avec les scanners du cerveau les plus perfectionnés. On y trouvera peut-être la réponse à la question que nous cherchons tous : Qui étiez-vous Raymond Domenech ?