Une finale ça se gagne. Ou ça se perd comme ça. Vaillamment, grandement, avec les honneurs.
Oui, l’honneur est sauf.
Les All Blacks sont champions du monde. Tant mieux pour eux. Mais les sales gosses français, en perdant, sont devenus des hommes, à vitesse grand V, comme celui formé magnifiquement au moment du haka néo-zélandais.
On se sait pas trop comment les Bleus, si petits si souvent pendant ce Mondial, ont grandi aussi vite. Peu importe, c’était leur façon de vivre l’évènement. En tout cas, ils s’en souviendront et on s’en souviendra…
En pleurant un peu, inconsolablement, et un peu injustement, le poète dirait aux All Blacks : » J’aime encore mieux notre torture que votre métier de bourreau « …