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Il est trop tard pour brûler Lièvremont !

Voilà, c’est fini. C’est cuit. Les Bleus sont dans les choux et leur entraîneur est une pomme. Ils ne gagneront pas la Coupe du monde. Trop mous, trop perméables, trop absents. Et avec eux, Marc Lièvremont est trop bon, trop « con » aussi sans doute, trop instable. Avec ça, comment voulez-vous rivaliser avec les Blacks ou les Boks, balèzes et blindés bolides… ?

Tout se délite dans le camp français depuis la défaite face aux Néo-Zélandais. Damien Traille et Louis Picamoles n’ont pas digéré qu’on les remplace sans « ménagements » à la mi-temps. On ne voit ni n’entend plus Didier Retière et Emile Ntamack, les adjoints d’un boss aux abois. Ce dernier aurait même laissé les clefs des lignes arrière à Gonzalo Quesada, jusque-là simple porte-ballons des botteurs. L’ambiance serait, paraît-il, carrément tendue à Takapuna, camp de base des Français où l’air se raréfierait dangereusement. Et, comme dernier masque à oxygène, ou ultime rustine comme l’on veut, le bon Jo Maso, ancien génie de la passe croisée devenu génie de la phrase réconfortante, a été envoyé en missi dominici de la parole officielle…

L’humeur de Lièvremont, donc ? Massacrante. Les journalistes en place dans le chaudron ont les oreilles chauffées depuis trois jours par les réponses au lance-flammes du sélectionneur. Du désormais historique « Tu m’emmerdes…«  au « Tu peux prendre la porte… » en passant par « Vous ne comprenez rien ou quoi…« , le dialogue est saccadé, voire rompu, entre les interlocuteurs, et donc avec le pays. Un pays qui d’ailleurs ne s’étonne pas tant que ça des résultats et de la manière de son équipe qui constituent tout sauf une surprise. Avant le Mondial, les Français étaient convaincus à… 97 % que leur sélection ne reviendrait pas dans l’avion avec le trophée…

Marc Lièvremont n’a pas su communiquer, surtout avec lui-même !

Voilà, c’est fini. J’ai fini. Fini de raconter n’importe quoi, de gloser sur des « on dit », d’extrapoler sur des bruits de chasse d’eau. Il est bien tard pour allumer, carboniser, brûler, le Marc, monnaie en chute libre. J’ai fait partie des suiveurs « plumitifs » de ce Quinze de France sous l’ère Lièvremont. Je l’ai un peu côtoyé, observé et même interrogé. Je donne ici mon petit avis, qui vaut ce qu’il vaut. Pas sur l’homme, ce serait inepte, ni même, voyez-vous, sur ses compétences, ce serait présomptueux. Non, mon avis porte tout bêtement sur le côté qui compte le plus à notre époque, la partie médiatisante. J’en suis convaincu, Lièvremont ne sait toujours pas quelle posture adopter devant le monstre à trois têtes, les micros, les plumes ou les caméras. Oui, c’est bête, parce qu’il avait tout pour ne pas échouer sur ce point capital, causant bien, portant bien.

Tout disciple de Lacan ou de Barthes (le penseur, pas le gardien) sait que le langage est l’expression de tout, du conscient et de l’inconscient. Je crois, je suis sûr, que Lièvremont a subi depuis quatre ans une série de coups successifs qu’il n’a pas, ou mal, encaissés normalement. Il s’est braqué. D’abord contre la presse, j’en ai constaté de mes yeux et oreilles un exemple frappant en 2009, et il y en a eu bien évidemment d’autres. Puis contre ses joueurs, à qui il a dans un premier temps laissé la bride assez lâche puis dans un deuxième resserrée brutalement. Incompréhensions.

Enfin, et ce doit être le pire, le sélectionneur a du ressentir un vide affreux au-dessus de lui. Sa Fédération, et en premier lieu son président, la plante verte Pierre Camou, n’ayant jamais daigné véritablement le soutenir, et allant jusqu’à nommer son successeur en pleine préparation du Mondial, comme si l’urgence était de passer à autre chose. Et là, pas de réaction, ou plus exactement une non-réaction et, forcément, une frustration, une inhibition… Et quand s’ajoutent une liste à rallonge de choix (ou non-choix) de sélection, de capitanats plus ou moins réussis (Michalak, Nallet, Trinh-Duc, Chabal, Jauzion…) et d’options ou de « philosophies » de jeu malmenées par les grands vents du temps et de l’adversité, l’ex-entraîneur de Dax a fini par se court-circuiter lui-même. Jusqu’à l’explosion, publique, des plombs, des derniers jours.

Tout ça, tout le monde le savait, le voyait, ce qui est encore plus terrible. Fallait-il alors virer Lièvremont en cours de mandat ? Ouh là, question interdite au pays de Raymond Domenech… Fallait-il ne pas le critiquer, l’accabler ? Bien sûr que non. Faut-il maintenant le brûler ?… Trop tard !

 

France-All Blacks : un match « pour » gonzesses ?

Leurs épouses et compagnes (WAGS: Wifes and Girlfriends, comme les appellent les Anglais) les ont rejoints ce jeudi. Les joueurs du XV de France ne les avaient plus vues en chair et en os depuis près d’un mois. Quelle joie. Côté anglais, même chose, mais pour l’un d’entre eux, Mike Tindall, il pourrait y avoir davantage de contact verbal que physique à l’occasion des retrouvailles entre les deux jeunes mariés. Tindall pourrait même être confronté à un sérieux déblayage en ruck avec sa nouvelle épouse, la princesse Zara Philips, dont il avait manifestement oublié dans une boite de nuit néo-zélandaise l’autre jour qu’elle lui avait récemment passé une bague au doigt…

Et puisque l’on parle de ces dames et demoiselles, il faut bien souligner l’importance qu’elles revêtent dans un jeu si souvent taxé de « gentlemen » et, par une incidence assez cavalière, qualifié comme « pas un sport de gonzesses »… Référence, références ! Les rugbymen, même s’ils ont tendance avec les années à coller à une époque de plus en plus doucereuse, asexuée, bref en phase avec le respect des différences et la non-violence, se sentent quand même poussés, par atavisme, à mettre en avant leur pleine virilité. On peut poser pour des calendriers en petite tenue, les fesses dépoilées à tous les sens du terme, le regard amoureux voire libidineux, et en même temps appeler aux bons vieux sentiments de l’homme, le vrai, le tatoué.

Papé ne fait pas dans la dentelle !

Dans le journal L’Equipe de ce jeudi et une interview accordée à l’excellent Richard Escot, Pascal Papé a rappelé quelques définitions de base pour le bon fonctionnement de son sport et surtout de son efficacité. Bien loin d’un certain romantisme féminin, mais en tout cas celles qu’il voudrait que personne n’oublie, surtout pas ses adversaires de samedi à l’Eden Park, les All Blacks. Le deuxième-ligne du Stade Français n’a pas osé remettre à l’honneur les ingrédients fameux du rugby de papa, vous savez ces anciennes techniques empruntées à l’Inquisition, comme le coup de la fourchette dans l’oeil ou l’étranglement de la glotte, mais pas loin…

Le Papé a néanmoins confirmé que c’était dans les vieux pots que l’on concoctait les meilleures recettes. Voici celle qu’il recommande pour un bon « nettoyage », vous savez ce qui est nécessaire pour ressortir des ballons dits « propres » : « Tu vises le premier adversaire qui arrive derrière un plaquage… tu arrives avec le plus d’élan possible, et tu l’éjectes d’un coup d’épaule. Tu vises les cotes ou la tête. Il faut lui faire comprendre qu’il n’a rien à faire là… » ! Bon, le ton est donné à quarante-huit heures d’un France-Nouvelle Zélande que nos amis kiwis ont lancé par une bonne et bien pourrie campagne de presse des familles et dont j’ai parlé hier.

Du viril, certes, mais du sein sain… et du Dusautoir pour ces dames !

Pas un match de gonzesses, donc… Pardonnez-moi encore du terme, Mesdames, je vous en prie. Je ne fais qu’emprunter le terme à toute les générations de malotrus, de goujats et sexistes réunis qui l’ont employé sans savoir le mal qu’ils occasionnaient. D’ailleurs, les hommes ont leurs principes, comme disait un vieux phallocrate, et les femmes ont leurs règles, les leurs y compris pour le rugby (la preuve…). Pas « de » gonzesses, redis-je, mais peut-être un match « pour » gonzesses. Eh oui, l’époque veut que ces dames n’aient aucune rancune envers ces tripoteurs machistes de ballon. Elles en redemandent plutôt, du muscle, du pectoral, du tatouage, de la testostérone délicate… Sonny Bill Williams a fait chavirer de désir lors du match d’ouverture de ce Mondial toutes les collégiennes et ménagères du pays en arrachant une de ses manches de maillot puis en l’ôtant en faisant admirer son torse imberbe et admirable de reliefs musculaires.

Dans les rangs tricolores, les Françaises pourraient aussi samedi matin à l’heure de leur réveil maquillant se détourner du jeu en lui-même pour ne s’intéresser qu’aux aspects corporels de leurs mâles sportifs. Thierry Dusautoir vient d’être sacré deuxième « plus beau mec » de ce Mondial, juste derrière le Gallois Mike Phillips, mais devant quelques chéris attitrés des fans néo-zélandaises, Sonny Bill Williams ou Richie McCaw, ou même Dan Carter, l’étonnant absent de ce classement il est vrai aussi objectif qu’un billet de blog…

XV de France : Vivre et laisser mourir…

Rien de neuf. Nos Bleus sont nos Bleus et ils finiront un jour, c’est sûr, par nous faire stopper net la circulation sanguine. Oui, mon coeur est bleu mais, je l’affirme, cette équipe de France un beau matin de cette Coupe du monde m’achèvera, d’une crise cardiaque ou d’un infarctus malin.

Je m’en fous, je partirai en ayant vu ce que les Anglais ou les Australiens ou les Springboks n’auront jamais vu, des triomphes monumentaux sur les Blacks en 1999 ou 2007. J’aurai aussi disparu avec des souvenirs pénibles, comme cette victoire contre le Japon (47-21) où mes Bleus auront eu raison de ma raison, trituré sans scrupule les recoins les plus sombres de mon hypophyse…

Supporter l’équipe de France de rugby, c’est une longue marche vers le paradis ou l’enfer…

Comme d’habitude, le Quinze de France n’arrivera jamais à nous tranquilliser, à nous rassurer, nous garantir des jours calmes ou sereins. Face aux Nippons, on pensait pourtant que la première période nous retirerait enfin nos doutes primitifs, nos craintes nées ces derniers mois ou années d’atermoiements. Yachvili, Estebanez, Lakafia et le cinq de devant, avaient semble-t-il assimilé à fond leurs trois mois de préparation. Que nenni ! Les Japonais de Kirwan, quintessence s’il en est de l’esprit rugby, les ont rappelé à leurs maux inconscients.

Tout est infernal, le pire est derrière et… devant : Blacks et Anglais en vue !

Donc, l’équipe de France va souffrir pendant ce Mondial. C’est son lot, c’est notre lot, éternel. Six semaines, je l’espère, de surveillance ultra-attentive de notre tension, de notre rythme cardiaque, de nos transmissions neuro-motrices… Et là, déjà toutes proches, les arythmies prévisibles des rencontres face aux bûcherons canadiens, aux démentiels Blacks, aux imprévisibles Tonguiens. Avant un quart, si quart il y a, devant l’un de nos plus ignobles cauchemars, la perfidissime Albion, bourreau à « l’Anglaise » d’une Argentine héroïque…

Mon dieu, avec le concours de tous vos saints si possible, délivrez-moi de ma torture !

Le XV de France, plus il m’agace plus je l’aime…

On ne les changera jamais. Les Bleus, ce sont des Gaulois. Personne, pas même eux, ne savent où ils vont. Mais ils y vont. C’est comme ça depuis Vercingétorix, et on n’y peut rien. Mais c’est bien comme ça, c’est même mieux. Jamais de certitudes, toujours des surprises en bon ou mauvais, et vive la France.

Ce samedi, on les a vus inspirés une demi-heure contre l’Irlande, fatigués la suivante et guerriers en fin de match. La victoire à la clé (19-12) ne signifie pas grand chose. A moins d’un mois du début de la Coupe du monde, pas d’enseignement à tirer sur l’état de l’équipe. Le quinze de France partira, c’est sûr, en Nouvelle-Zélande avec trente joueurs, mais sans assurance aucune d’y figurer brillamment.

Deux ou trois individualités sont certes sorties du lot à Bordeaux avant le deuxième et dernier match de préparation au Mondial, samedi prochain à Dublin face aux mêmes Irlandais. Yachvili a tenu la baraque au milieu, Dusautoir a fait du Dusautoir, Clerc a jailli aux moments clés et Lakafia a honoré en jeune premier la confiance de son sélectionneur. Pour le reste, les efforts physiques des quarante jours précédents d’entraînement ont certainement pesé dans les jambes.

Les Bleus sont comme ça, et avec ça les Blacks ont la trouille…

Mais tous les prétendants au sacre en sont au même point, ils bossent leurs muscles et travaillent leur souffle. En valeur pure, les Blacks paraissent au-dessus du lot, devant l’Australie et les Springboks. Les Anglais restent, quant à eux, les Anglais. Bref, pour ce qui est de la France, elle est cinquième au classement mondial, et a priori pas capable de passer les quarts de finale. Les douze derniers mois ont plutôt démontré une régression malgré la méthode Coué de Marc Lièvremont et une présidence invisible de Pierre Camou.

Le quinze de France ne partira pas favori de la Coupe du monde, loin de là. Le trophée Webb  Ellis ne devrait pas parader en octobre sur un bus à impériale avenue des Champs-Elysées, comme la Coupe en or des footballeurs un beau jour de Juillet 1998. Sauf que… la France est la France, et l’ovalie la rend parfois folle. D’inspiration voire de génie. Le plus beau, c’est que plus elle est moyenne, flageolante, timorée, plus elle intrigue et va jusqu’à faire peur… Je vous prie de croire que les All Blacks, tous meilleurs joueurs de rugby de l’histoire qu’ils sont, n’en mènent pas large avant le match du premier tour du 24 septembre à l’Eden Park, le stade du « Paradis », où l’enfer pourrait bien les attendre.

Je ne sais pas plus qu’eux ce qui va arriver aux Bleus au pays du Long Nuage Blanc. Comme l’a dit Oscar Wilde, l’incertitude est un charme, tout devient merveilleux dans la brume. Plus ils m’embrouillent, ces sacrés foutus gaillards, plus je les aime.

Et si le Christ Chabal ressuscitait après son chemin de croix…

Crucifié sur l’autel de la justice des hommes de l’ovalie. Sébastien Chabal a été ce 12 mai 2011 cloué vivant sur une croix que Marc Lièvremont avait commencé de lui façonner la veille. Le sportif préféré des Français est, en vingt-quatre heures, devenu le plus décrié, le plus controversé de sa discipline. Et finalement sacrifié. On a été jusqu’à lui retirer son terrain de jeu…

Chabal n’ira pas à la Coupe du monde, le sélectionneur le lui a « confié » au téléphone puis l’a annoncé au monde entier : « On l’a jugé su ses performances sportives« , a asséné Lièvremont sans émotion apparente. Et Chabal ne jouera même pas l’actuelle fin de saison avec son club du Racing-Metro 92, qualifié pour les demi-finales du Top 14, la Commission de la discipline de la FFR l’en a privé en le suspendant soixante jours pour « atteinte aux intérêts supérieurs du rugby« .

Chabal doit se demander : « Mais quel péché ai-je commis pour mériter ça » ?

« Mais quel péché ai-je commis pour mériter ça », doit-il se lamenter ? Dans son livre, « Ma petite étoile« , paru quelques jours avant les heures fatales, il y répond sans doute inconsciemment. Chabal avoue dans un curieux constat qu’il n’a jamais voulu ni même désiré sa célébrité, née brutalement en 2007 d’un double plaquage médiatisé à l’extrême sur les Néo-Zélandais Masoe et Williams, et que surtout tout lui est ensuite tombé dessus, sans qu’il ne puisse rien contrôler. On le croit sincèrement. Ce qu’on ne croit pas, c’est qu’il explique dans cette même autobiographie n’avoir pas non plus fait monter la sauce médiatique. Et que, par exemple, sa barbe et ses cheveux, sur lesquels il revient à de nombreuses reprises, ont poussé par… flemme d’aller chez le coiffeur !Ce peut paraître démentiel, mais l’icône du rugby français dit sans le dire dans plusieurs des chapitres de son pensum que l’intérêt du public s’est démesurément focalisé sur sa pilosité au moins autant que sur ses charges de bélier. Et que sa gloire a fini par en dépendre, presque exclusivement. Le péché commence à poindre… Parce que péché, et si péché il y a, c’est celui-là : Chabal affirme supporter avec les pires difficultés son statut de star, mais il raconte lui-même qu’il a embauché un conseiller en communication, créé un site internet, un compte twitter, accepté sans broncher sa statue de cire au Musée Grévin, vendu son image aux publicitaires qui lui ont fait signer une clause… d’interdiction de rasage !

Lièvremont et ses conseils en communication l’ont fait plonger

Du coup, et malgré une communication ciselée au couteau depuis trois ans, une faute s’est glissée dans le plan, deux même.

Marc Lièvremont l’a indiquée en creux l’autre jour par l’une de ses phrases dictées par son inconscient « Je ne lui ai sans doute pas rendu service en le prenant pour le dernier Tournoi des VI Nations« . Ce qui voulait dire, « il ne méritait pas sa place, il ne jouait pas bien et était en plus souffrant,  j’ai cédé à certains qui le voulaient en équipe de France pour son rôle d’attraction médiatique« . Et Chabal l’hiver dernier, pas vraiment par sa faute, a été moins « Caveman » que d’habitude. Malade et probablement pas dans son assiette, il s’est grillé, contre son gré en quelque sorte, auprès de l’entraîneur national et de son staff, des observateurs et d’une partie de ses admirateurs.

Être le champion des écrans a fini par se retourner contre vous. Les spécialistes de la « Comm » qui vous coachent, Monsieur Chabal, vous ont si étriqué dans vos paroles et actes que, contrairement à la « vie simple » de vos jeunes années que vous rêvez de retrouver, vous vous êtes brouillé avec vous-même que vous avez fini par confondre avec votre effigie de cire ou de papier. En conséquence, le faux pas verbal médiatique de trop était inéluctable et vos paroles au JDD (« Les arbitres sont nuls ») ont constitué une deuxième faute, synonyme de carton rouge.Maintenant, est-il donc si important que vous disparaissiez, temporairement (Chabal a fait appel de sa suspension), du paysage électronique ? Je pense que non. Il y a à l’intérieur de vos cellules un évident surcroit d’énergie vitale que vous allez mettre -enfin- au repos pendant un ou deux mois. Votre suspension s’achèvera en juin ou en juillet et vous avez accepté d’arbitrer des matches de jeunes et d’assister à une formation sur l’arbitrage, comme on vous le suggérait par ces « travaux d’intérêt général » et alléger ainsi de moitié votre peine. De quoi réfléchir sur tout et sur moins. Sans twitter ou blogguer. Il sera temps de dérouler ces deux ou trois prochaines années, comme vous dites, une belle fin de carrière. Rasé de près et coiffé court.