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Mais qui peut sauver cette Coupe du monde ?

A cette question que je me pose depuis quasiment le premier match, j’ai envie de répondre : personne. Car je désespère, après les huitièmes de finale, de ce Mondial… désespérant. Pour la première fois de l’histoire de la plus fameuse compétition de la planète, aucune star, ou presque, n’a été à la hauteur de sa réputation.

Les stars au placard !

Pour ne citer que ceux déjà rentrés dans leur pénates, Cristiano Ronaldo, Franck Ribéry et Wayne Rooney, ils ont traversé le tournoi comme des fantômes, relégués il me semble dans des rôles qui ne sont pas les siens dans leur club. Pour ceux qui restent en lice, Kaka, Fernando Torres ou Lionel Messi, on ne peut pas dire que leur prestige ait gagné quoi que ce soit de leurs prestations depuis quinze jours. Seul le Néerlandais Arjen Robben, comme par hasard l’unique vedette à avoir pu bénéficier d’un repos – involontaire (blessure) – avant l’épreuve, a véritablement tenu son rang.

Sur le plan des équipes, il faut se résigner aux miettes de beau jeu pour assouvir sa faim. Le Brésil a enfin cherché à jouer contre le Chili. Et l’Espagne conserve tout de même un fond de jeu à peu près digne de son statut d’actuel roi d’Europe. Enfin, l’Allemagne a eu le mérite de toujours aller de l’avant malgré des faiblesses dues très certainement à sa jeunesse. C’est tout. C’est peu. C’est insuffisant.Et comme les nations encore en course dites « petites », comme le Ghana ou le Paraguay, n’ont évidemment aucune chance d’aller au bout ni, et c’est bien le grand malheur, les capacités tactiques de forcer leur destin puisqu’elles ne pensent qu’à défendre, il n’y aura je crains qu’une conclusion funeste : cette Coupe du monde restera comme la plus triste, voire la plus déprimante de l’histoire.

Joseph Blatter, ou le président non-ingérent…

Y-aurait-il donc quelqu’un qui pourrait me guérir de cette sinistrose ? Pas Joseph Blatter en tout cas. Le président de la FIFA ne s’améliore pas avec les années. Il règne plus que jamais, comme ses prédécesseurs, en chef autocratique et despotique d’une organisation dont la seule préoccupation est la rentabilité. Contrairement aux beaux discours et slogans de respect et de fair-play qu’il prône en permanence, l’héritier de l’omnipotent Joao Havelange refuse  toute critique un tant soi peu fondée concernant sa personne ou, et c’est plus grave, l’évolution du jeu. Depuis quelques jours et le psychodrame des Bleus, Mr Blatter et ses laquets ne cessent de rabâcher que l’ingérence de la politique dans le football est intolérable. Je suis plié de rire. Et le Cameroun, et la Corée du nord… ? Ces équipes sont-elles dépendantes de leur Fédération ou de leur ministre ou président ? Non, Mr Blatter, vous n’incarnez pas le progressisme…

Tiens, en cherchant, loin, très loin, j’ai peut-être vu un début de lueur dans cette nuit sans lune. Diego Maradona, dont j’avoue que les pitoyables écarts depuis 1994 et sa dernière apparition dans un Mondial qu’il avait quitté sur un contrôle positif, me tire sur son banc de touche quelque semblant de sourire. Crispé…

Non, décidément, rien de rien…

Lyon, étoile sans lumière

Mais pourquoi l’Olympique Lyonnais ne déchaîne-t-il pas les passions ?Dix ans de présence quasi-continuelle au sommet du football hexagonal. Jamais un club français n’avait montré une telle constance au plus haut niveau. Ni le Stade de Reims, ni Saint-Etienne, ni le Paris Saint-Germain, ni Marseille, qui s’étaient tout au plus illustrés sur des périodes deux fois plus courtes.Lyon est de plus demi-finaliste de la Ligue des Champions après sa qualification face à Bordeaux. Un exploit dans le contexte actuel du foot européen, où les budgets de Manchester United, du Real Madrid, de Chelsea, de Barcelone et même du prochain adversaire de l’OL, le Bayern Munich, sont deux à trois fois plus élevés que ceux du club rhodanien. Lyon, contrairement à ses glorieux prédécesseurs hexagonaux, est « globalement » vertueux. Financièrement du moins. Jusqu’à maintenant, pas de caisse noire, de manœuvres véreuses ou sulfureuses, pas de scandale notoire (ah si, une banderole contre Saint-Etienne). Juste un président, certes très soucieux de ses intérêts et habile à les faire prospérer, mais ne tombant jamais dans le délire ou la schizophrénie des fadas de jadis: Leclerc, Rocher, Bez, Tapie…En toute logique, Lyon devrait faire la une des journaux, des télés, du net. Lyon devrait fédérer les fans des quatre coins de l’hexagone. Et même faire naître les haines les plus féroces de ceux qu’il empêche de décrocher des titres de champion de France. Mais non. Paris (ses supporters, s’entend) hait Marseille. Marseille (ses supporters, s’entend) hait Paris. Lyon est seulement « détesté » par les autres. On ne veut ni l’adorer ni le brûler.Lyon élimine Madrid et l’on ne parle que de l’échec du club le plus riche du monde et de son joueur emblématique, Cristiano Ronaldo, au prix de transfert démesuré. Lyon élimine Bordeaux et l’on met en exergue la malchance girondine.Alors quoi ? Puel n’est pas Blanc, Delgado n’est pas Gourcuff, Lisandro n’est pas Chamack ? Et Lloris serait-il trop humble, Cris trop poli, Lacombe trop discret. Je crois que le Lyon n’est pas assez méchant !

Cristiano Ronaldo et ses lingots

Les sportifs sont-ils trop payés ? Je participais ce matin à une émission de radio sur ce thème, à Radio Notre Dame (amen!).

Éternel débat. Au bistrot du coin, on vous éructera entre deux Corona qu’un gars qui tape, même bien, dans un ballon, ça vaut pas des millions d’euros par an, nom d’un pastis ! A la direction du CNRS, on vous affirmera que la macro-économie est de la macro-économie, que le sport est une composante du marché et qu’en conséquence il n’y a pas de quoi réveiller Keynes pour si peu…

Cristiano Ronaldo touche 2.000 fois le smic (vingt millions d’euros de salaire annuel)! La seule question est de savoir, non pas si cet argent est mérité (j’y reviendrai), mais pourquoi et comment on est arrivé à cette situation. Simple comme bonjour. Un club, le Real Madrid,  a considéré que, pour débaucher de Manchester la merveille portugaise, il fallait le payer la somme en question. Exactement comme ce qui se passe tous les jours dans le monde de l’entreprise « classique ». Il suffit de se mettre d’accord.

Ronaldo représente qu’on le veuille ou non le nec plus ultra dans son domaine. Comme dans d’autres un patron du CAC 40, un scientifique découvreur de vaccins, un acteur de renom. Leur rémunération se mesure à la rareté de leur talent. C’est comme ça.

Mais dans le cas du génie de Madère, il y a un hic. Le Real est endetté à hauteur de 327 millions d’euros et n’est pas prêt de combler ce gouffre abyssal… Qui paiera l’addition faramineuse qui finira par se présenter au trésorier du club ? Le club merengue a déjà vendu son patrimoine immobilier ! Et le Roi d’Espagne a déjà donné ! En toute logique, ce serait le contribuable qui in fine mettrait la main à la poche. Mais la logique…

Bon, remettons-nous le coude sur le bar du bistrot. Ronaldo,Tiger Woods (98 M € de gains en 2008), Kobe Bryant (27 M €) ou Roger Federer (26 M €) volent-ils leurs millions (voire milliards). Aux dernières nouvelles, ils ne sont pas recherchés pour cambriolage de banque ! Et ne sont pas assez fous pour refuser les lingots. Vous feriez quoi vous à leur place ?

Cristiano Ronaldo au coude à coude avec la bêtise

Bien affalé dans mon canapé devant ma télé et en même très assidu des articles de presse et de ce qui défilait sur le net, j’ai pu ce week-end juger en toute sérénité des comportements des acteurs du foot. Cette fois, je n’ai relevé que les débilités, ou qui me sont apparues comme telles.

Numéro 1 à ce palmarès de la bêtise: Sneijder, le joueur de l’Inter qui insulte l’arbitre et laisse ses camarades à 10. Et dire que les commentateurs ont fait la fine bouche en affirmant que l’arbitre exagérait. Encore plus con !

Ensuite, même genre de navrance, le carton rouge infligé au multi-récidiviste Cristiano Ronaldo. Un coup de coude dans la figure d’un adversaire, un de plus pour ce garçon si doué mais qui a plus besoin d’un psy que d’entraîneur, et hop dehors. Je me demande ce que ses coéquipiers et son président qui l’a acheté 90 millions d’euros, pensent de ce énième pétage de plomb du Portugais.

Enfin, Sankharé le joueur du PSG, qui insulte les policiers en pleine rue et se retrouve menotté. Certains diront: le pauvre, il a été victime du délit de sale gueule ou de l’arbitraire des tenants de la loi. Moi, j’espère que cela lui servira au moins de leçon d’humilité.

Allez, les enfants, ne prenez pas le mauvais exemple.

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Sport, foot, politique, vaudou, sexe, Domenech, Douillet…

Ces temps derniers, on dirait que le sport tourne bizarrement. A l’image de notre pauvre monde, vous me direz.

Tiens, il paraît que huit joueurs de l’équipe de France ont fait pression sur Noël Le Graët, le vice-président de la Fédération, pour que ce dernier mette un terme à la « chasse à l’homme » contre le sélectionneur. Pauvre Raymond. La presse lui voudrait du mal. C’est horrible ça ! Car toutes ces méchantes critiques commenceraient à « déranger » les joueurs. Je demande donc instamment à tous mes confrères de ne plus dire que du bien sur Raymond Domenech, qui est si gentil, pas manipulateur pour deux sous ni surtout langue de bois.

A propos de langue de bois, les footballeurs nord-coréens sont en stage en France. Devinez quoi, ils ne répondent pas aux questions concernant le régime politique de leur pays, ni de la Corée du Sud, ni de rien d’ailleurs. Bizarre. Et si Raymond reprenait cette sélection après les Bleus…?

Ah, David Douillet entre en politique. Le double champion olympique se présente, dimanche, à des législatives partielles. Pas sous le drapeau tricolore, comme au défilé des JO, mais sous celui de l’UMP. Bonne chance champion. Attention aux premiers combats, vous le savez mieux que personne, M. Douillet, ce sont les plus vicieux.

L’argent manque à la Fédération française d’escrime pour l’organisation des prochains du monde. Six cent mille euros exactement. Alors là, messieurs de la Fédé, appelez les footballeurs de l’équipe de France, ils sont tristes mais riches !

Enfin, je vous l’ai déjà dit, Serena Williams se désape dans le magazine ESPN. Je vous préviens tout de suite, y a du monde au balle-con !

J’oubliais. Cristiano Ronaldo serait marabouté. Deux fois. Un premier sorcier lui aurait jeté un sort pour qu’il se blesse. C’est fait depuis la semaine dernière. Un deuxième trempe du choriso dans du jus de chaussettes pour qu’il se rétablisse. C’est en route. Vive le sport !