Le décès (étrange) de Franck Vandenbroucke dans une chambre d’hôtel au Sénégal rappelle étrangement celui de Marco Pantani, disparu dans le même genre de circonstances en 2004. Deux cyclistes, deux hommes en marge, deux personnages malheureusement et évidemment concernés par les excès, notamment, de prise de produits dopants.
VDB, paix à son âme, avait indiqué en février 2002 que le clenbutérol retrouvé à son domicile par la police belge servait à… l’asthme de son clébar!
Souvenez-vous de l’épisode Raimondas Rumsas lors du Tour de France 2002. L’EPO et les corticoïdes retrouvés en quantité industrielle dans sa trousse (armoire plutôt) à pharmacie étaient selon lui destinés à sa… belle-mère souffrant d’un cancer !
Mieux encore. Floyd Landis indique en 2006 que son contrôle positif à la testostérone en 2006 aurait été causé par …deux bières et quatre whiskies ! Six mois plus tard, le footballeur italien Marco Borriello n’hésite pas à établir un lien de cause à effet entre son contrôle positif aux corticoïdes et l’utilisation d’une crème récoltée sur la paroi vaginale de sa compagne, souffrante d’une infection.
Plus récemment, Richard Gasquet, après quand même quelques semaines de réflexion – il en fallait bien autant – n’a ressenti aucun scrupule à expliquer la présence de cocaïne dans ses cheveux par des baisers échangés avec une jeune femme lors d’une soirée en boite de nuit… Quelle déveine !
Dans le passé, Ben Johnson, Richard Virenque et bien d’autres ont tenté de nous faire avaler, si j’ose m’exprimer ainsi, des pilules encore plus grosses. Du genre, l’air que l’on respire est bourré de si mauvaises intentions, qu’il est si méchant ce gaz universel, qu’il vient même saloper nos contrôles !
Chers dopés, on vous croit. Dopant en emporte le vent !