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Carton rouge pour les Bleus, millionnaires abrutis !

Ils doivent tous être exclus. Les Français ne veulent plus de ces millionnaires de l’équipe de France qui viennent de les insulter pour la énième fois, la dernière étant celle de trop.Ils n’étaient pas dignes de porter maillot français. On s’en doutait depuis quinze jours, on en est convaincus depuis cette invraisemblable scène de mutinerie de Knysna qui entrera malheureusement dans l’histoire de notre pays comme celle de la provocation ultime de sportifs totalement déconnectés des réalités.Le football reste le football. Qu’on le veuille ou non, il constitue une part importante de la culture nationale, chez nous comme ailleurs. Deux millions de licenciés le pratiquent dans l’hexagone et en font leur passion, voire l’une de leurs manières de vivre. Des millions de jeunes Français s’identifient à ces joueurs-lige. Jusqu’à ce dimanche, ces petits adorateurs osaient encore croire que leurs modèles sauraient enfin au moins rentrer leurs tristes egos dans leur short et se battre pour eux et pour le drapeau, et enfin se comporter en hommes responsables.Mais non, les Ribéry, Evra, Gallas et Cie ont mis à bas le peu de valeurs qu’on leur avait inculqué. En voulant défendre Anelka, l’indéfendable, en se mutinant publiquement, ils se sont mis hors jeu. A jamais. Bien sûr, tout cela n’est qu’une des conséquences des incompétences et décisions erratiques qui se sont succédées autour d’eux depuis des années. Mais il est évident que ce groupe a une énorme part de responsabilité dans ce clash inédit.

Ces Bleus planent littéralement au-dessus des contingences de la vie réelle

Disons-le tout net, ces joueurs ne sont pas des imbéciles mais des inconscients. Leur seul tort n’est pas d’être incultes, car ils n’y peuvent pas grand chose. Leur seul tort est de n’avoir pas su écouter les voix qui n’ont certainement pas manqué de les mettre en garde. Leur grande faute est de ne pas avoir compris que les millions qui leurs coulent des mains les conduisaient au dévoiement. Totalement obnubilés par leurs comptes en banque et littéralement infantilisés, ils sont incapables de comprendre le monde qui les entoure. Ils planent littéralement au-dessus des contingences de la vie réelle, ne pouvant à la limite agir efficacement que sur les commandes de leur Playstation…Les réactions, samedi, de Patrice Evra et, dimanche, de Franck Ribéry à l’exclusion de Nicolas Anelka, sont les plus puériles qu’il m’ait été donné d’entendre. Cette pseudo-solidarité de gosses privilégiés conduisant des Ferrari est insupportable mais elle est tout aussi triste. Car j’affirme, comme je l’ai déjà dit, que ces joueurs n’ont jamais reçu l’éducation ni le minimum de formation indispensables à une tranche de vie qu’il faut bien qualifier de hors norme. Il n’empêche que cette révolte de nantis est une injure fatale faite aux masses de gens qui les suivaient avec les yeux de Chimène.

Ce n’est plus une fessée qu’il faut leur administrer, c’est une sanction exemplaire. Un carton rouge.

Il faut botter l’arrière-train d’Anelka et de Ribéry

Oui, je sais, la mode est à l’éducation soi-disant moderne, à la psychologie douce adaptée aux bambins. Il faudrait même, selon certains parlementaires, interdire en France la bonne vieille fessée donnée aux enfants récalcitrants, dits « mal élevés ». Alors que méritent Nicolas Anelka et Franck Ribéry, les enfants terribles du foot tricolore ?

Le premier a insulté son sélectionneur en lui adressant à la mi-temps de France-Mexique un « sale fils de pute, va te faire enculer ». Le second aurait joué depuis des semaines le rôle de petit chef de cour de récréation, roulant ses petites mécaniques et imposant son insolente loi à tous ses camarades apeurés.

Le pire, c’est que ces deux mômes sans cervelle semblaient ces derniers temps avoir pris un peu de plomb dans leur tête. Anelka déclarait même il y a peu s’être mué en enfant sage et responsable. Après dix ans d’une carrière cahotique, guidée exclusivement par des frères-agents à la cupidité sans bornes, le natif de Trappes s’était marié en 2007 puis était devenu père de famille, semblant trouver enfin un équilibre jamais atteint jusque-là. Ribéry de son côté avait pris au Bayern une assurance si formidable depuis deux ans qu’on le croyait capable d’emmener les Bleus très haut. Dans les deux cas, fausse route, faux-semblants, tromperies sur toute la ligne.

Anelka aurait déjà dû être exclu des Bleus

Anelka s’est en fait menti à lui-même. Pas d’éducation, pas de réflexion, pas de mentor. Trop de lacunes pour un caractère aussi egotiste, une personnalité aussi renfermée. Il n’a pas pu, pas voulu prendre le bon chemin, errant de ville en ville, de clubs en clubs, croyant à chaque fois faire disparaître ses tourments derrière lui. Son passif en bleu, et notamment son incroyable mépris à l’endroit de Jacques Santini (« Pour me reprendre, il faudrait qu’il se mette à genou ! »), aurait déjà du lui valoir son exclusion de l’équipe de France. Pour Ribéry, c’est Zahia, qui un beau soir de 2009, a aperçu des gros billets dépassant de son portefeuille. Et Franck, étouffé par l’ampleur de la fumée nauséabonde de la révélation de son écart, est redevenu sans s’en rendre même compte l’ancien petit zonard de Boulogne-sur-mer.Les deux minots se sont cru des hommes. Nous aussi. Erreur. Monstrueuse erreur. La faute à qui ? A eux ? Oui. Mais c’est un peu facile. Ces deux-là ne donnaient plus aucune garantie depuis des mois. Domenech, le sélectionneur psycho-rigide, a comme toujours fait l’autruche. Quand ils ne sont pas mis au coin, les sales gosses persévèrent.

Plus d’excuses, je dis qu’il faut, outre des sanctions exemplaires et sans leur flanquer bien sûr de fessée, leur botter l’arrière-train…

Les Bleus comme un bateau ivre

Non. L’entrée en lice des Bleus dans cette Coupe du monde n’a rien changé, ou pas grand chose. On les avait quittés dans le coma contre la Chine pour leur dernier match de préparation il y a huit jours, et on les a retrouvés à peine conscients face à l’Uruguay.

Oui. L’équipe de France est évidemment en état d’extrême fragilité. Les discours entendus cette semaine de la part de l’entraîneur Raymond Domenech et de ses joueurs dans leur bunker de Wysna se voulaient rassurants.On nous promettait presque la lune. On n’en a vu qu’un petit croissant. Le trio d’attaque Ribéry-Anelka-Govou n’a pas inquiété une seconde la Céleste. Seul l’invité de dernière minute Abou Diaby a donné un petit tonus au milieu de terrain où Yohan Gourcuff a paru complètement hors sujet. Et notre défense n’a fourni que des garanties bien limitées alors que les Uruguayens ne possédaient finalement qu’un seul atout, Diego Forlan.Oui, je suis inquiet, même si le leurre de la fin de match à onze contre dix avec quelques demi-occasions de but françaises a pu donner le change. Je ne suis même plus sûr que tel ou tel puisse sauver un navire si mal embarqué.

Oui, où va le vaisseau France ?

Lettre à Raymond Domenech

Monsieur,Je me permets de vous adresser ce mot après avoir vu hier soir à la télévision, sur Canal +, dans l’émission « Face au public ».Car je ne peux résister à l’envie de réagir. Non pas spécialement à vos propos qui furent faussement polis et, je vous l’avoue, joliment lénifiants, mais plus sur le fond de votre intervention.C’est bien un nouveau genre que vous avez inauguré en répondant publiquement aux questions de quelques Français. On n’avait jamais en effet osé dans l’histoire de la télévision laisser en quasi-liberté un acteur majeur du monde sportif répondre à un parterre de personnes non titulaires d’une carte de presse. La tentative était louable par la chaîne cryptée d’imiter ce qui a été fait dans le monde politique. Pourquoi pas ? Moi, je pose la question: pourquoi ?Un plan « Comm » ? Sûrement un peu. Votre retard dans les sondages (ou plutôt votre cote d’amour auprès du public), comme on dirait avant des élections, est tel, que vous n’aviez pas grand chose à perdre. Je crois plus sûrement, et c’est le moment où vous avez été le plus sincère (le moins langue de bois…) hier, que vous adorez ce genre d’exercice. C’est plus fort que vous. Il vous faut parler, faire de l’œil, séduire. Exactement comme un candidat à la présidentielle. Mais, Monsieur Domenech, la langue de bois, que dis-je, de béton, est repérable depuis des dizaines d’années par n’importe quel téléspectateur, même pas averti.Sur les sujets concernant Thierry Henry, Nicolas Anelka, ou votre démission, personne n’a cru un instant vos explications. C’est la même antienne depuis six ans. Vous vous donnez raison contre les évidences. Vous êtes critiqué par une bonne partie de vos employeurs (la Fédération), d’au moins la moitié de vos joueurs, de la totalité du public et des médias, mais vous restez droit et figé dans vos bottes. C’est admirable de votre part, je vous l’accorde. Mais c’est mortifère. Pour vous et surtout pour les Bleus. Qui représentent, qu’on le veuille ou non, un centre d’intérêt incontournable pour les Français à qui, n’en déplaise aux intellectuels railleurs, ils vont jusqu’à procurer de temps en temps du plaisir. A cet égard, je pense que vous en conviendrez, nous sommes loin du compte.Je suis persuadé que vous savez tout ça. Vous avez prouvé votre lucidité en de rares occasions en activant la marche arrière au moment vraiment critique (semblant de mea-culpa après l’Euro 2008, par exemple). Mais, et je vais être cruel, c’était pour ne pas être « viré » de votre poste et pas pour le « bien de l’équipe de France », comme vous l’avez déclaré hier.A l’image des personnages politiques non rééligibles, puisque votre mandat ne sera pas reconduit après la prochaine Coupe du monde, vous êtes dans la position de celui qui cherche à partir la tête haute. Honneur à vous. Mais étalez-donc votre jeu comme au poker qui vous plaît tant. Ne bluffez plus.En attendant que vous rameniez la Coupe du monde au pays, je vous prie de croire, Monsieur Domenech…