Allez, rassemblons un peu nos esprits après cinq semaines de divagation et de névrose. L’affaire est désormais beaucoup plus simple et les combinaisons très limitées. Ce sera dimanche prochain soit les All Blacks soit les Bleus sur le toit du monde.
Mais, mais, mais… Si l’on posait la question à un Robinson sur son île sans internet, ce serait du cinquante-cinquante. Si on la pose à Thierry Lacroix, sorte de Roger Couderc puissance quatre, c’est plié, la France a gagné. Pour le peuple Néo-Zélandais, c’est inutile, la Coupe est déjà dans les mains de Richie McCaw…
Avant la finale France-All Blacks, on va nous ressortir le poulpe…
Tout est donc question d’objectivité. Mais existe-t-elle cette objectivité ? Pas chez Robinson, qui n’a rien vu ni entendu depuis qu’il végète sur la plage… Pas chez Lacroix, qui ne voit que du blanc quand tout est noir, ni chez des Kiwis qui vont au stade comme à l’église…
Cette semaine du France-All Blacks a donc déjà commencé. La semaine du Bleu, du Noir, des prophéties, de Dunedin, des foutaises, des poulpes, du jeu au pied, des rucks intelligents, de l’histoire, des bookmakers, de la cheville d’untel, de Chabal, des « sales gosses », du tout et du n’importe quoi… On va bien se marrer.