Le meilleur ou le pire des moments ? Incontestablement pas le meilleur.
Je ne voudrais surtout pas jouer les oiseaux de mauvais augure pour Aravane Rezaï. Mais pour un joueur ou une joueuse française, se faire remarquer par une performance de choix dans les jours qui précèdent Roland-Garros n’est jamais un gage de réussite porte d’Auteuil.
Inutile de refaire la liste, la litanie, des espoirs tricolores déçus sur les courts du plus célèbre tournoi de l’hexagone. Elle est quasiment interminable. Chaque année ou presque, un Français ou une Française est annoncé comme l’outsider numéro 1, appelé à un destin fabuleux, soulever le premier dimanche de juin le trophée du vainqueur au milieu du court Philippe-Chatrier.Et chaque fois, le soufflet retombe aussi vite qu’il est monté. Amélie Mauresmo, entre des dizaines d’autres exemples, en a été pendant une quinzaine de printemps, la plus tragique illustration.Les explications de ce noir tableau ont toutes été explorées. Pression, psychologie, public… Elles ne m’ont jamais convaincu tout à fait. Car, être battu par un adversaire me semble résulter d’un effet assez simple. On est moins bon que lui. Point.
Je souhaite donc à la petite Aravane de mieux jouer, sept fois de suite, que celles qui vont se trouver sur sa route. Mais il lui faudra, à la petite joueuse d’origine iranienne, commencer par le commencement. C’est à dire taper ses coups avant d’y penser. Finalement, si, il n’y a qu’une cause à la victoire ou à la défaite. C’est la tête.
C’est bien vrai
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Bon, pour le moment j’ai tort puisque Aravane a facilement franchi le premier tour. Souhaitons donc que je me gourre à fond et jusqu’au bout…
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