Jusqu’au 22 mai, et même si le Bayern Munich repartait vaincu et éliminé de Gerland, l’Olympique Lyonnais ne serait rien. Rien du tout. Dans le paysage sportivo-médiatique (ou médiatico-sportif) européen et encore moins mondial, Lyon ne compte pas. C’est comme ça, c’est inique, mais c’est la règle. Sans palmarès, sans star, sans référence, on ne peut pas sortir de la nuit.On peut retourner le problème dans tous les sens, dans tous les domaines, l’entreprise, la politique, le cinéma, le social, la condition première pour exister est la victoire. L’entrée dans la cour des grands ne peut passer que par là.Et c’est pour cela que le président Jean-Michel Aulas, consciemment ou pas (je penche pour le conscient), parle souvent de la date du 22 mai prochain, jour de la finale de la Ligue des Champions à Madrid. Il sait, lui, mieux que d’autres et après vingt-deux ans de mandat, que l’existence de son club dépend non pas d’un match gagné ce mardi soir, mais de deux. Deux victoires. Être ou ne pas être…